Dilution du polyuréthane pour la pulvérisation

De nombreux solvants peuvent être utilisés pour diluer le poly, mais la pulvérisation excessive qui en résulte, à séchage lent, peut devenir un problème sérieux. 14 septembre 2006
Question
J'ai un client qui a spécifiquement demandé une finition polyuréthane pulvérisée. J'utilise un pistolet Spartan classique, pas encore de HVLP ni de LVLP. La finition est un peu trop riche pour être atomisée correctement. Comment puis-je diluer le polyuréthane pour obtenir une bonne finition ? Réponses du forum
(Forum de finition) Du contributeur C :

Vous pouvez utiliser du white spirit, du naphta, du diluant à laque… à condition d'utiliser un poly à base d'huile (et non à base d'eau). Le naphta et le white spirit sont des choix plus sûrs, mais j'utilise souvent du diluant à laque, voire une combinaison de ces produits. Le white spirit est celui qui sèche le plus lentement, et la laque est le plus rapide des trois. Pour un séchage vraiment lent, vous pouvez utiliser du kérosène.

Du contributeur M :

Soyez très prudent si vous utilisez du kérosène, car il sèche très lentement. N'en ajoutez que quelques gouttes. Comme on dit, une petite touche suffit. Essayez d'abord le white spirit, puis vérifiez le temps de séchage. Vous pouvez ajuster le temps en fonction de la taille des pièces à travailler.

Du contributeur D :

C'est vraiment une très mauvaise idée. La surpulvérisation sera humide sur tout. Pulvériser du polyuréthane est 500 fois pire que de la laque précatalysée ou du vernis de conversion, car le séchage est interminable. Ce n'est pas un problème sur l'objet pulvérisé, mais plutôt sur la zone de pulvérisation. Croyez-moi, c'est vraiment à éviter.

Du contributeur M :

Quelques gouttes de kérosène auraient très peu d'effet, non seulement sur la surpulvérisation, mais aussi sur l'écoulement et le temps de séchage, même si cela les modifierait légèrement. Il en va de même pour l'ajout de quelques gouttes de ce distillat à un vernis à l'huile :
si vous augmentez la quantité de kérosène dans le polyuréthane ou le vernis à l'huile, le séchage sera interminable. C'est la quantité ajoutée qui fait la différence.

Du contributeur T :

Sachez que vous aurez des dépôts collants sur vos conduits d'évacuation et votre ventilateur, qui finiront par être difficiles à gratter. Les filtres ne suffisent pas à les éliminer. Les finitions à séchage rapide s'envolent, tandis que celles à séchage lent collent et deviennent résistantes. Si c'était mon client, je lui conseillerais d'utiliser une finition uréthane à base d'eau comme le Fuhr 255. Pensez au polyuréthane à base d'eau. Dites-lui que le Varathane est à appliquer au pinceau.

Du contributeur W :

J'ai vaporisé du vernis… une fois. Il faut l'appliquer au pinceau ou le diluer à grande eau, puis l'essuyer. Je me demande pourquoi on voudrait ralentir le rythme ?

Du contributeur M :

De nombreuses entreprises pulvérisent aujourd'hui du polyuréthane depuis des années. Comme pour tout autre revêtement, il faut un certain temps d'apprentissage, notamment la réduction adéquate du solvant et le réglage du pistolet. Le polyuréthane sèche généralement lentement et des diluants pour vernis sont ajoutés pour accélérer le séchage, mais il existe de nombreuses formules différentes. Comme la plupart des autres revêtements, le polyuréthane contient des additifs. Les diluants pour vernis et le kérosène sont efficaces avec modération sur le polyuréthane.

Du contributeur C :

Il est vrai que les projections de produits à séchage lent comme le poly sont bien plus gênantes que celles des finitions et laques catalysées (qui sont généralement sèches avant de se déposer sur quoi que ce soit). Depuis que je suis passé au HVLP, je n'ai plus trouvé cela très gênant, mais auparavant, avec un pistolet standard, il recouvrait tout dans l'atelier. Je l'utilise rarement maintenant, en quantité modérée, et je rencontre peu de problèmes. Les projections sont réduites d'environ 90 % avec mon HVLP par rapport à un pistolet standard. Vous pouvez choisir un beau jour pour pulvériser ce projet à l'extérieur, puis rentrer les pièces pour les faire sécher. Attention cependant aux insectes… Je déteste quand une mouche géante nage dans une porte fraîchement peinte ou qu'une horde de moucherons s'abat comme des sauterelles pour dévorer mon gagne-pain.

Du contributeur R :

Les excès de peinture sont le cadet de vos soucis. Avec un temps ouvert (avant dépoussiérage) d'une heure ou plus, la poussière, les moucherons, la sciure, les charpentiers maladroits, etc. peuvent gâcher votre finition. Je ne sais pas pour vous, mais je travaille dans un atelier de menuiserie et la poussière est omniprésente. Même si j'ai un espace clos avec une pièce pressurisée, je ne voudrais pas utiliser de polyuréthanne sur les meubles. L'autre problème, c'est les problèmes de glacis ou d'ombrage. Je conseillerais au client de ne pas utiliser ce produit. Faites des échantillons avec un produit qui vous convient et montrez-les au client. Il respectera généralement votre avis de professionnel.

Du contributeur W :

Outre ce sage conseil, je vous recommande d'acheter un poly à base d'eau (acrylique, uréthane, ou les deux) et de louer une petite turbine HVLP pour l'appliquer. Vous aurez besoin de moitié moins de finition, elle séchera avant que les insectes ou la poussière ne l'atteignent, le temps de recouvrement sera beaucoup plus court et vous pourrez balayer les excédents de peinture. Ou, si vous pouvez vous en sortir, un CV serait encore mieux.